Miroir, miroir... qui sont les politicien·ne·s qui respectent le plus l’environnement?

Communiqué de presse du 22.8.2023 de Greenpeace, Pro Natura, ATE, WWF, SES et BirdLife Suisse

Qui s’engage réellement pour l’environnement? L’écorating de l’Alliance-Environnement (Greenpeace, Birdlife, Pro Natura, SES, ATE et WWF) examine à la loupe les candidat·e·s aux élections fédérales. Il aide les électeurs et électrices souhaitant voter de manière favorable à l’environnement cet automne à effectuer le bon choix. Les résultats en bref: 

  • Les VERT-E-S, le PS, le PEV et les Verts’Libéraux restent les partis les plus favorables à l’environnement sous la coupole fédérale.
    Leurs représentant·e·s se sont engagés de manière systématique pour les questions environnementales. Les sièges gagnés au Conseil national par ces partis il y a quatre ans ont permis une augmentation, par rapport à la législature précédente, du nombre de scrutins gagnés sur des questions environnementales.
      
  • Déception: le PLR et le Centre ont rejeté deux projets liés à l’environnement sur trois. Il y a toutefois, dans ces deux partis, des politicien·ne·s qui se soucient de l’environnement. Il vaut donc la peine d’y regarder d’un peu plus près! C’est à cela que sert l’écorating. Par rapport à la dernière législature, le Centre a vu son score environnemental diminuer de 13%, ce qui est principalement dû à ses mauvais résultats dans les questions liées à la nature et à la protection des espèces. De son côté, le PLR a gagné du terrain, surtout dans les questions climatiques, sa progression totale étant de 12%. Le parti a laissé derrière lui son comportement de vote de la dernière législature et se situe désormais presque au même niveau que les libéraux. Il faut maintenant que la politique environnementale fasse son retour au centre de l’échiquier.
     
  • L’UDC reste la lanterne rouge de l’écorating: ses représentant·e·s ont presque toujours voté contre les intérêts de l’environnement.
     

Grafik  

  • Le Conseil des États est devenu le frein de la politique environnementale. En comparaison avec la dernière législature, il a nettement régressé en matière de protection de l’environnement: à la chambre haute, le Centre s’est aussi montré moins favorable sur ce thème, tandis que le PLR a progressé. Contrairement aux législatures précédentes, un grand nombre de questions environnementales ont échoué ces quatre dernières années au Conseil des États, qui a ainsi anéanti les progrès du Conseil national. Pour que l’on assiste à un virage en faveur de la nature, il faut des forces plus favorables à l’environnement dans les deux chambres et particulièrement au Conseil des États. 
     
  • La Suisse aussi ressent toujours plus fortement les effets de la crise du climat et de celle de la biodiversité: les thèmes environnementaux prennent en conséquence de plus en plus d’importance dans le débat public. Pendant ce temps, le processus politique avance à pas de tortue. Bien trop souvent, la majorité du Parlement vote contre la nature. C’est d’ailleurs ce que montre l’analyse récente du comportement de vote au Conseil national et au Conseil des États. Avec l’objectif de zéro émission jusqu’en 2050, la Suisse n’a qu’un objectif clair en matière de protection climatique pour se forger un avenir plus respectueux de la nature. Il faut maintenant exploiter l’élan suscité par le thème du climat pour l’étendre à la biodiversité et à d’autres thèmes environnementaux ces quatre prochaines années.
     
  • L’environnement a besoin de votre voix! Les futur·e·s parlementaires prennent des décisions qui influencent de nombreux aspects de notre vie. Il vaut donc la peine de les choisir avec soin. En élisant un Parlement soucieux de l’environnement, nous avons la chance de réaliser les progrès dont nous avons grandement besoin dans ce dossier. L’écorating montre dans quelle mesure les parlementaires ainsi que les nouvelles candidates et nouveaux candidats ont à cœur de protéger l’environnement. (www.ecorating.ch)


Citations


Raffael Ayé, directeur de BirdLife Suisse:

"Natur- und Umweltschutz sind eine Notwendigkeit für die Menschheit und keine Frage politischer Ideologie. Ob jemand politisch links oder rechts steht, sollte deshalb keine Rolle spielen. Bei den traditionellen bürgerlichen Parteien sind naturfreundliche Politiker jedoch in der Minderheit. Eine sorgfältige Auswahl der Kandidaten mithilfe des Umweltratings lohnt sich deshalb umso mehr!"

"Der Biodiversität geht es in der Schweiz besonders schlecht. Die Roten Listen gefährdeter Lebensräume und gefährdeter Arten sind länger als die fast aller anderen Industrienationen. Das Umweltrating zeigt auf, welche Kandidatinnen und Kandidaten umweltfreundlich sind."

 


Contacts

  • WWF Suisse: Pierrette Rey, porte-parole du WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, +41 21 966 73 75
  • Greenpeace: Mathias Schlegel, porte-parole Greenpeace Suisse, mathias.schlegel@greenpeace.org, +41 79 794 61 23
  • Pro Natura: Sarah Pearson Perret, Secrétaire romande, sarah.pearsonperret@pronatura.ch, +41 24 423 35 66
  • ATE: Luc Leumann, Coordinateur de la politique fédérale, luc.leumann@verkehrsclub.ch +41 79 705 06 58
  • BirdLife: Raffael Ayé, directeur de BirdLife Suisse, raffael.aye@birdlife.ch, +41 76 308 66 84
  • SES: Nils Epprecht, Directeur exécutif SES, nils.epprecht@energiestiftung.ch, +41 77 455 99 79